FMC du 8 février 2005 par le Dr. Alain HIRSCHAUER , Service de Soins Palliatifs , Clinique des Augustines

L'HYPODERMOCLYSE : PERFUSION SOUS-CUTANEE CONTINUE OU DISCONTINUE

INDICATIONS

La voie sous-cutanée est très utilisée en soins palliatifs. C’est une alternative aux autres voies d’administration. Sa technique est simple et sans complication. La surveillance est réduite. Il n’existe pas de problème particulier si le flacon est vide en l’absence de personnel soignant. Elle entraîne une bien moindre immobilisation de la personne malade.

Lorsque la voie orale devient problématique ou impossible

Lorsque la voie veineuse est difficile voire impossible

Autres indications :

A domicile la perfusion sous-cutanée concerne le plus souvent le patient âgé fébrile ayant des difficultés à boire d’avantage que d’habitude . Elle pourra éviter l’hospitalisation du fait de la pose d’une voie veineuse .Aussi pratique soit-elle , la méthode n’apporte pas une solution à toutes les déshydratation ni à une dénutrition grave .

CONTRE-INDICATIONS

Relatives :

Conseils :

Absolues :

EFFETS SECONDAIRES ET COMPLICATIONS

Le plus souvent ce sont des réactions locales au point d’injection :

Plus rarement sont observés :

Conseils :

TECHNIQUES DE PERFUSION

Matériel :

Site :

Pose :

NB : Un petit gonflement en début de perfusion est normal et doit disparaître en deux heures après l’arrêt de la perfusion . En cas contraire la réhydratation est considérée comme acquise .

SURVEILLANCE

EFFICACITE DE LA VOIE SOUS-CUTANEE

Peu d’études portent sur la comparaison de cette voie avec l’efficacité des autres voies d’administration des médicaments . L’hydromorphone a été testée et n’a pas montrer de différence significative .

PHARMACOCINETIQUE

Elle est surtout connue pour la morphine et l’hydromorphone . L’absorption est comprise entre 78 et 100% même chez les patients ayant un tissu sous-cutané très mince ou une pression artérielle et périphérique basse . L’absorption régulière est confirmé par les taux sanguins stables . Le temps nécessaire à l’absorption explique le délai d’installation de l’effet analgésique maximal : IV 15 mn , SC 90 mn et per os 120 mn . En pratique si l’effet recherché est insuffisant , la dose peu être répétée en SC après 30 mn au minimum , 1 h le plus souvent .

PRODUITS UTILISABLES EN PERFUSION DISCONTINUE

MEDICAMENTS uniquement par voie sous-cutanée discontinue

indications

Atropine

 

râles, sécrétions

 

Prostigmine

 

constipation

 

Gardénal , Rivotril , Largactil

 

convulsions

 

Amiklin , Rocéphine

 

infections

 

pour des injections sous-cutanées répétées, sans perfusion continue, on peut laisser en place une aiguille à ailettes sous opsite. Après chaque injection, rincer la tubulure et l’aiguille avec du sérum physiologique ( 0,5 ml ) afin que la totalité du produit soit administrée. Puis poser un bouchon .

AVANTAGES DE LA PERFUSION SOUS-CUTANEE CONTINUE DE MEDICAMENTS

Utilisation si possible d’un pousse-seringue électrique portable ( BAXTER .................. ) car il permet une déambulation voire utilisation d’une PCA ( Patient controlled analgesia ). La possibilité d’une PCA est nécessaire pour obtenir une antalgie de bonne qualité adaptée aux moments douloureux comme les soins ou la toilette.

Autres avantages :

PRODUITS UTILISABLES EN PERFUSION CONTINUE

SOLUTE ISOTONIQUE

Chlorure de sodium à 9%o ( 500ml à 1L/24h maximum )

G5% ou G2,5% +NaCl indispensable ( 2 à 4 g/l )

Ringer lactate

Kcl à raison de 1g/l maximum

Solution d’acides aminés d’osmolarité < 700mosm/l , débit de 1 ml/mn , dose maximale de 500 ml /24h :

TOTAMINE concentrée ( 700 mOsm/l, 320 Kcal/l , azote 12,4g/l) , TOTAMINE glucidique (660 mOsm/l , 360 Kcal/l , azote 6,2 g/l) , TROPHYSAN simple (510mOsm/l , 360 kcal/l , azote 6,7g/l) , NUTRILAMINE , VALINOR ( 660 mOsm/l , kcal/l , azote )

Dans tous les cas 10 à 15 jours maximum de perfusion .

En cas de nécessité de perfuser plus de 1 l/24h , procéder à la mise en place d’un deuxième site de perfusion . Les vitesses de perfusion peuvent aller de 1 ml/mn à 25 ml/mn . Un rythme de 500 cc par tranche de 4 heures est une bonne solution . Pour moins contraindre la patient la perfusion peut-être nocturne ou réalisée sur une partie de la journée uniquement

MEDICAMENTS perfusables en sous-cutané continue ou discontinue 

 

DCI et spécialités

 

Indications

 

Posologie

 Effets

indésirables

 

Précautions d’emploi

ANTALGIQUES

Chlorhydrate de Morphine Aguettant

amp. de 10 , 20 ,50 ,100 mg

voie IV , SC

-douleurs sévères EVA >6 ou résistant palier 2

- toux rebelle ou en phase terminale , dyspnée terminale

- diarrhée rebelle (SIDA)

 

- dose inj = ½ DTO

- pas de dose habituelle , ni de dose limite

- sauf urgence , on peut commencer à 0,5 mg/kg/24h en continu , soit 0,25 mg/kg/24h chez le vieillard

 

- constipation à prévenir systématiquement

-somnolence , confusion

- nausée , vomissement

- rêves éveillés , cauchemards , dysphorie

- ramener le volume à 48cc et passer à vit 2 pour 24 h à la SE

- effectuer les bolus = 1/10 ème de la dose totale des 24h avec une autre seringue

 

Dextromoramide =PALFIUM

( amp à 5 mg )

- avant un geste douloureux

½ ou 1 amp

- Id morphine

 

Nalbuphine

= NUBAIN

( amp à 20 mg )

- douleur si intolérance à la morphine

même puissance que la morphine

inj. parfois douloureuse

agoniste-antagoniste

Buprénorphine

TEMGESIC

( amp à 0,3 mg )

- douleur si intolérance à la morphine

1 à 2 amp toutes les 6 à 8h voir 12h si chronique

Id morphine

agoniste-antagoniste

Clodronate

CLASTOBAN

( 300MG/5ml )

dilué dans 500cc sérum salé à 0,9% ou G5%

ou LYTOS

( 300mg/10ml )

- douleur osseuse métastatique

 

- hypercalcémie d’origine néoplasique

 

 

- métastases osseuses lytiques

( suivant survie et risque fracturaire )

- 1500mg au départ puis tous les 15 jours

- réhydratation initiale puis 300mg/jr ( 2 à 7 jrs max )

- 300mg/jr

 

 

 

d’autant moins irritant que la concentration est plus faible

 

COANTALGIQUES

 DCI et spécialités

Indications

 Posologie

Effets indésirables  

Précautions d’emploi

 

 

 

 

 

 

 

 

Methylprednisolone

( hémisuccinate )

=SOLUMEDROL

(amp de 2 ml à 20, 40 , 120 et 16 ml à 500 mg ,1gr (RH) )

 

 

 

- anorexie

- asthénie

- compressions abdomino-pelviennes ( troubles du transit , de la diurèse , du retour veino-lymphatique )

- compression médullaire

- cupitch syndrome ( douleur et prurit lors K sein )

-douleur par métastases osseuses

-douleur neuropathique par compression ou envahissement , méningite carcinomateuse

- dyspnée

- hépatalgie ( K foie primitif ou IIaire )

- hyperthermie d’origine néoplasique

- lymphangite carcinomateuse

- occlusion intestinale

- œdème tumoral

- radiothérapie cérébrale(pendant et après )

 

 

 

 

 

 

 

 

40 à 60 mg/j parfois beaucoup plus , si possible pas plus de 80 mg / site

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- fortes doses bien supportées dans les K ORL

- rétention hydro-sodée , hypokaliémie , troubles neuro-psychiques , ulcère G.D. , décompensation diabète

 

Dexaméthasone

= SOLUDECADRON

( amp de 20,40,120,500 mg )

 

Id

20 à 40 mg/j

Id

 

Chlorhydrate de kétamine

=

KETAMINE

( amp de 5ml à 250mg)

agent anesthésique à forte dose,

antalgique à faibe dose

douleur chronique qui échappe à la morphine,

douleur de l’artérite

0,15 à 0,20mg/kg/h

à augmenter par palier de 50mg/jr

diminuer les doses de morphine de 30 à 50%

neuropsychiques

(hallucinations, délires, agitation)

prévenues par l’association à une benzodiazépine

effet vasodilatateur artérielle et stimulant cardio-vasculaire,

effet bronchodilatateur

CI : HTIC, IDM

 

ANTIEMETIQUES

Métoclopramide

= PRIMPERAN

(amp 10mg/2ml et 100mg/5ml )

  • vomissements ( retard de vidange gastrique )
  • hoquet

 

10 à 60 mg/j

jusqu’à 5 ou 10 mg/kg/j

- sédation , vertiges

- syndrome extra-pyramidal

- CI occlusion digestive

- bonne tolérance locale

 

 

Halopéridol

= HALDOL

( amp 5 mg/1ml )

 

  • hallucinations , angoisse ,
  • agitation
  • syndrome confusionnel
  • nausées ,vomissements
  • hoquet

 

- 5 à 10mg le soir ou 2x/j

- 5mg/h jusqu’à stabilisation

-chez le sujet âgé 3 mg le soir suffisent souvent ou 3x/j

 

Id

sédation faible

 

- bonne tolérance locale

- possibilité de précipitation dans un sérum salé : utiliser du G5%

 

Octrétide= SANDOSTATINE

(amp de 1 ml à 50 , 100 , 500ug )

  • nausées,vomissements,
  • douleur abdominales de l’occlusion intestinale réfractaires à tout traitement ou nécessitant une prise en charge rapide , permettant le retrait d’une sonde naso-gastrique

150 à 1200ug/24h ( maxi )

en 2 ou 3 prises voire en continue

commencer à 600 et titrer en + ou – suivant la réponse dans les heures qui suivent

 

- réaction cutanée mineure ou douleur au site d’injection

- bradycardie rare , réduire les doses

 

aucune , peu se mélanger à la diamorphine , la morphine , l’halopéridol , la métoclopramine .

CTJ à 600ug/j : 80,48 E

Cyclizine

= MARZINE

( non disponible en France )

 

nausées , vomissements notamment si hypertension

 

50 à 150 voire 300mg/j

réaction locale à haute dose et cristallisation de la solution possibles, somnolence , céphalées

 

Ondansétron

= ZOPHREN

( amp à 4 mg/2ml , 8 mg/4ml )

- prévention et traitement des nausées , vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique et la radiothérapie

- traitement des nausées , vomissements post-op

 

débuter à 1mg/h

-hypotension

-constipation

-réactions extra-pyramidales

-réaction allergiques immédiates

 

il existe une forme suppositoire

Chlorpromazine

=LARGACTIL

( amp 25mg/5ml )

 

- nausée , vomissement

- hoquet

- douleur anale , ténesme

- tremblements , clonies en phase terminale

25 à 50mg 3x/j

 

25 à 100 mg en 1 à 3 inj/j

Id

trop irritant pour une utilisation continue

 

Lévomépromazine

=NOZINAN

( amp 25mg/ml )

nausée , vomissement

 

12,5 à 50 mg 1 à 3 x/24h

sédation ++

 

 

 

Alizapride

=PLITICAN

( amp 50mg/2ml )

nausées , vomissements post-chimiothérapie et en SP

2 à 5mg/kg/24h

jusqu’à 20mg/kg/24h

en 5 à 6 inj dans sérum glucosé

Id neuroleptique

 

peu d’effet central

 

PSYCHOTROPES

Chlorpromazine

=LARGACTIL

( amp 25mg/5ml

agitation,

anxiété après échec des BZD

 

25 à 100 mg en 1 à 3 inj/j

- Id neuroleptiques,

trop irritant pour une utilisation continue

 

Lévomépromazine

=NOZINAN

( amp 25mg/ml )

angoisse, agitation

anxiété après échec des BZD

 

12,5 à 50 mg 1 à 3 x/24h

Id

sédation ++

syndrome extra-pyramial traité par anti-cholinergique

 

 

 

Midazolam

=HYPNOVEL

( amp de 5mg/1ml ou 5mg/5ml )

- sédation :

urgences de fin de vie difficile en particulier dyspnée , hémorragie ( IV préférable )

- prémédication d’actes médicaux douloureux ( soins palliatifs : effet hypnotique et amnésiant )

- contracture musculaire

- hoquet réfractaire neuroleptiques et baclofène

- nausées si angoisse associée

- crises convulsives ou

-myoclonies multifocales

- anxiété

- angoisse avec agitation

- synd confusionnel + agitation

- troubles du sommeil

bolus de 0,05 à 0,2 mg/kg entretenir la sédation en sous cutanée continue : dose horaire = 50% dose utile à induction

bolus à 0,05 à 0,1 mg/kg en Ier , moduler réinjections pour un score de 4 sur échelle de Rudkin

0,5 mg/h à la SE à augmenter jusqu’à

1,5 mg/h voire plus suivant l’effet recherché

nécessité d’une discussion et d’une prescription anticipée interdisciplinaire , avec la famille et le patient

attention à la dépendance , à la tolérance, au syndrome de sevrageà l’arrêt

si réactions paradoxales arrêt du traitement

 

 

très bonne tolérance locale

antidote spécifique : le flumazénil

= ANEXATE

Clonazépam

=RIVOTRIL

( amp de1mg/1ml + 1ml de solvant )

 

comitialité : état de mal

 

0,25 à 0,50mg/inj , l’effet peu durer 3 h , à renouveler 4 à 6 fois par 24h

irritant

 

flumazénil

= ANEXATE

( amp à 0,5mg/5ml ou 1mg/10ml )

 

 

antidote des BZD par voie IV

injecter 0,2mg/15 s et suivant l’état de vigilance obtenu 0,1mg sup toutes les 60 s , dose totale maxi de 1mg

 

 

voie veineuse

Amitriptyline

=LAROXYL

( amp 50mg/2ml )

- algie rebelle de type neuropathique

- état dépressif majeur

75 à 150 mg

50 à 100 mg

dans 250cc s. salé

- posologie croissante

- effets IIaires et CI habituels

 

Phénobarbital

=GARDENAL

(amp 40mg/2ml )

convulsion ( sauf HTIC ) pas pour l’ urgence

130 à 260 mg/j après dose de charge de 65 à130 mg

-longue demi-vie - résorption irrégulière

 

 

Hydroxyzine

= ATARAX

( 100mg/2ml

asphyxie , suffocation

anxiété

manifestation allergique diverse

50-100 mg SC / IV 125 ml SGI ou salé ISO – parfois suffisant

 

 

 

ANTISPASMODIQUES , SPASMODIQUES et ANTIBIOTIQUES

Scopolamine

bromhydrate

=SCOPOLAMINE

( amp 0,5mg/2 ml)

-râles de l’agonie , sécrétions, dyspnée terminale

-vomissements rebelles de l’HTIC ou de l’occlusion

-spasmes digestifs dans l’occlusion en particulier

0,2 à0,5mg 4 à 6x/j

0,125mg 4 à 6x/J

0,750-1500 mg / 24 h en continu

effets anticholinergiques ,troubles de la mémoire récente , ralentissement psycho-moteur de la personne âgée

moins cher que le SCOPODERM non remboursé

Scopolamine

butylbromure

= SCOBUREN (amp. 20 mg/ml - SC, IM, SV )

râles , sécrétions ,

spasmes digestifs dans l’occlusion en particulier

- 20-40 mg / 24 h

-40-120 mg / 24 H

 

effets anticholinergiques

–Ne passe pas la barrière hémato-encéphalique

Atropine

= ATROPINE

( amp à 0,25 , 0,5 , 1mg /1ml)

râles , sécrétions

vomissements rebelles de l’HTIC ou de l’occlusion

spasmes digestifs au stade terminal

0,25 à 1 mg toutes les 6h , posologie maximale 2mg/24h

CI et effets IIaires des anticholinergiques

moins d’effets sédatifs que la SCOPOLAMINE

Néostigmine

= PROSTIGMINE

(amp 0,5mg/1ml )

constipation sans occlusion

1 à 4 amp par jour

CI : asthme , parkinson , occlusion

 

Ceftriaxone

= ROCEPHINE

( amp IM , SC à 1g/3,5ml ou 0,5g/2ml )

infections

SC directe après reconstitution

ou forme IV dans 100 cc de G5% en 30 mn

 

 

Amikacine

= AMIKLIN

( 0,25g/2ml, 0,5g/4ml,1g/5ml )

infections

15mg/kg en 1 ou 2 ( 0,5g/200ml de sérum salé )

quelques cas de nécrose cutanée

néphrotoxicité et ototoxicité des amnosides

 

 

Thiamphénicol

= THIOPHENICOL

( amp 0,75g/5ml )

infections

1,5g à 3g /24H dans 50 à 100 cc de G5% en 20 mn

NFS au début et 1x/semaine

 

Tiécoplanine

=TARGOCID

(amp 100, 200, 400 mg)

infections bactériennes G+

6mg/Kg/12h pendant 48 h,

puis 6mg/Kg/24h

Bonne tolérance, bonne biodisponibilité

Réservé à l'usage hospitalier

ASSOCIATIONS MEDICAMENTEUSES

 PRECAUTIONS D’EMPLOI

Haldol et Nozinan ne sont pas miscibles avec Solumédrol dans un petit volume

Ne pas associer plus de 4 médicaments entre eux car risque d’intolérance locale

 ASSOCIATIONS POSSIBLES

ATROPINE

néostigmine

HALDOL

morphine , midazolam et scopolamine

HYPNOVEL

morphine , halopéridol et scopolamine

MORPHINE

midazolam , halopéridol et scopolamine

PROSTIGMINE

atropine

SCOPOLAMINE

morphine , halopéridol et midazolam

UTILISATION SOUS-CUTANEE IMPOSSIBLE

AINS sauf Naprozène NAPROZYNE : forme injectable non disponible en France

LASILIX

PARACETAMOL

TRANXENE

VALIUM : réactions cutanées fréquentes

CONCLUSION

En soins palliatifs les malades en fin de vie ne souffrent pas de la soif et sont même mieux sans surcharge hydrique , si des soins de bouche sont faits régulièrement .

La voie sous-cutanée permet surtout le passage des médicaments quand la voie per os devient impossible . ( cf protocole hydratation et nutrition en fin de vie )

La liste des médicaments n’est pas exhaustive et bon nombre d’entre eux ne possèdent pas d’AMM pour la voie sous-cutanée . Leur utilisation n’engage alors que la responsabilité du prescripteur .

ANNEXES

Échelle d’évaluation de la sédation lors des anxiolyses peropératoires, selon RUDKIN

BIBLIOGRAPHIE